Je vis à Bayonne, au Pays Basque, lorsqu’un ami me parle de l’île de La Réunion. Apparemment, une île tropicale où toutes les races se mélangent et où les filles sont d’une beauté exceptionnelle.
Ne voyant pas un avenir radieux sur la côte basque alors déchirée par le conflit avec l’ETA, j’arrive sur l’île en mai 1983. À peine quelques sous en poche et pieds nus, le paradis tropical perd un peu de ses couleurs de rêve. Certes, il fait beau, mais la nuit tropicale tombe vite, la vie nocturne est réduite et gagner sa vie n’est pas évident.